Quelques nouvelles du camp de volley 2015 du Genève Volley – tome 5 !

C’est le dernier jour du camp – mais comme on est (très/super/vraiment) sympa, on vous en fait un compte-rendu quand même !

Sachez en guise de préambule que Ludo appelle désormais son stage avec la première équipe à Hauteville le « camp de la mort qui tue », allusion au fait que certaines d’entre elles ont juste oublié de faire de la condition physique durant l’été et que la reprise, prévue pour des joueuses en pleine possession de leurs moyens, était à la hauteur de son nom…

Toutefois, avant de vous parler du plat du jour, permettez-nous une digression.

ICI PÂQUIS   :   Dernières nouvelles !
UN SCANDALE ECLATE AU CAMP DU GENEVE VOLLEY A HAUTEVILLE-LOMPNES 

Nos envoyés (vraiment très) spéciaux mènent l’enquête !!!

Après le Watergate, l’Irangate, le scandale de la lasagne chevaline et de la moussaka tueuse, le s(c)andale de la tong radioactive, l’affaire des pots de vins de la FIFA, une nouvelle bombe éclate dans le monde du ballon rond !

Pour les plus anciens accros à nos articles, souvenez-vous l’été dernier (NON ! Pas le film !) – en fait plutôt l’été précédent (sauf erreur), le titre très très convoité de « Maman de l’année » avait été attribué à l’unanimité générale à la maman de Renard (Il nous est pour l’instant impossible de citer les véritables noms des protagonistes de cette triste affaire car l’enquête est en cours !) qui avait, semble-t-il, envisagé toutes les possibilités et équipé son enfant de tout le matériel nécessaire pour faire face à toutes les situations imaginables et pire encore. Les faits étaient apparus lors de la visite nocturne de l’observatoire pour découvrir les constellations du ciel étoilé. Alors que la nuit était tombée (ce qui facilite grandement les observations), il s’est avéré que la température ambiante chutait également inexorablement ! Conséquence, après quelques heures, la totalité du groupe (à l’exception de Renard) était transie de froid. Il fallait voir ces pauvres enfants serrés les uns contre les autres soufflant sur leurs petits doigts bleus tandis que leurs dents claquaient (tut – tut – tut -tut – pas facile d’imiter la musique des dents de la mère !) cherchant désespérément à ne pas s’endormir pour un long sommeil glacé, style Titanic sur Bugey. Et là, au milieu du congélateur, Renard en maîtrise totale de la situation avec son bonnet de laine et ses longues chaussettes (pour rappel, c’est le mois d’août !), totalement épargnée des morsures du froid. L’hiver vient … et elle est prête !!!

Vous l’aviez donc bien compris à cette époque, une maman avait donc prévu toutes les éventualités ce qui avait totalement subjugué le jury et conduit à l’obtention de cet inestimable récompense tant convoitée.

Rebondissement incroyable cette année, une rumeur circule et prend de l’ampleur ! Renard aurait fait ses bagages elle-même et sa maman n’aurait pas été partie prenante de cette préparation ! C’est un SCANDALE ! Depuis quand les jeunes doivent-ils s’occuper eux-mêmes de leurs valises ? À quoi servent alors les parents ? Autant s’en passer, alors !

Bref – le comité d’attribution du prix de la maman de l’année a décidé à l’unanimité de retirer le prix et de ne pas le réattribuer – avec le fond de caisse, on va plutôt aller s’en mettre une (une caisse, donc – faut-il vraiment qu’on vous explique TOUS nos jeux de mots ?) pour noyer notre déception dans des flots de bière.

Cependant, n’oublions pas que nos recherches se poursuivent et que nos paparazzis se font fort d’obtenir des photos du bonnet fou et des chaussettes maudites !

Pour en revenir au quotidien, bien terne à la lumière du scandale sus-dessus-mentionné-énoncé, donc, c’est le dernier jour… un jour court… puisque tout s’arrête à kainzor pour retrouver le carduretour (version courte pour gens pressés – cf. notre message d’hier). Alors, voici donc, en détail, le menu de la journée concocté par les cuistots de l’équipe !

Au petit déjeuner, cours sur le retour au sol (sur le piano), le plongeon (dans le bouillon), la roulade (auto-explicite), la corse (comme le fromage…), entrecoupé de démonstrations de cuisine par Leti-désormais-appelée-Jeanette. Voilà donc tous ces charmants bambins qui s’imaginaient naïvement que le volley cela se passait en l’air !

Tss, tss, tss ! C’est au sol que tout se passe ! Et les voilà qui roulent, chutent, se tortillent, s’éclaffent, s’allongent et plongent en tous sens ! Aïe ! Aïe ! Aïe ! La vérification des lois de la gravitation s’avère parfois quelque peu douloureuse. Une petite interruption est donc décidée afin de les laisser souffler un peu et d’éponger les flots de sang et de sueur qui couvrent le sol. Surtout le sang.

Quelques minutes plus tard, pour les 10 heures, participation des joueuses de la première équipe aux exercices de la petite cuisine, et démonstration d’exercice par Ketia-désormais- également appelée-Jeanette.

Vers l’heure de l’apéro, on travaille réception sur plongeon et démarrage (faire ça le dernier jour – ça c’est du sadisme !), avec démonstration par Caitlin-désormais-appelée-Jeanette. C’est un truc de notre entraîneur, de cette manière là, quand il hurle Jeanette, toute l’équipe se sent concernée !

Le repas de midi comprend un poisson bizarre entouré de ce moule (un prix à celui qui la comprend, celle-là), avec quelques Zantrays, puis un mage nommé Dufrot, et enfin des cerfs.

Enfin comme dessert du camp, justement, un petit tournoi permet aux joueuses de la première de prendre chacune en main une partie des jeunes du camp sous forme d’un groupe qu’on appelle équipe et de leur montrer quelles sont les règles du volleyball, avec démonstration de chronométrage par Jacqueline-désormais-appelée-Jeanette. Alors là, c’est le sommet, l’apothéose, le bouquet final, il faut les voir jeter toutes leurs dernière force pour remporter ce tournoi. Quel spectacle !!!

Nous tenons à souligner que personne ne sait, en fait, de quel traumatisme de l’enfance souffre notre directeur technique, mais tous les temps en temps, ça lui reprend, et il appelle tout le monde Jeanette. Même les mecs. Cette année, c’est au camp, et normalement on devrait maintenant être tranquille pour quelques semaines avant que le virus ne frappe à nouveau, nonobstant les questions à deux francs de notre administrateur en chef.

Pour terminer, et pour une fois sérieusement, nous voudrions REMERCIER très sincèrement tous les encadrants du camp, Oxana, Jacqueline, Julie, Catheline, Caitlin, Ludovic, Marco, Denis, Georges, Jean-Jacques, André ; ainsi que Pierre au bureau du club pour l’organisation en amont et pour l’aide aux transports, à Faby et Corinne pour le soutien logistique et aussi à tout le personnel du Centre sportif 3S à Hauteville-Lompnès qui sont toujours aussi sympa et accueillant. On commence à se sentir à la maison, faudrait faire gaffe… 😉

Merci aussi aux parents de tous les jeunes qui nous ont fait confiance pour nous confier leur progéniture (et tant pis pour ceux qui espéraient secrètement que nous les garderions après le camp), votre confiance nous touche. Un salut aussi à tous ceux qui ont le courage de lire nos comptes rendus absurdes et abracadabrants chaque jour !

Normalement, nous serons de nouveau là la saison prochaine pour le 8e camp d’été du Genève Volley, comme toujours juste avant la rentrée scolaire. Vous pouvez déjà réserver la date dans vos agendas.

À lundi, donc, pour la suite de nos aventures, mais cette fois-ci en salle à Henry-Dunant, et sans compte-rendu quotidien, ou alors, il faudra sérieusement augmenter les cotisations pour qu’on passe professionnel du compte-rendu.

CIAO !

jjvd/ay