GENEVE VOLLEY CAMP D’ETE 2016

Vendredi 26 août 2016

Voilà, tout est dit ou presque !

A l’heure où ces quelques lignes sont rédigées, nous imaginons et espérons grandement que toutes les héroïnes de cette saga dorment depuis longtemps. En principe, ivres de fatigue précisons-nous, elles ont dû s’effondrer dans leurs petits lits si doux vêtues de leur chemise de nuit « Hello Kitty » et de leur bonnet de nuit à pompon en laine de mérinos.

Chers parents, si vous avez eu de la chance, elles ont daigné avant de s’effondrer vous relater ce qu’elles ont fait durant cette semaine et, évidemment, cela n’a rien à voir avec ce que vous avez pu lire dans nos comptes rendus ! Je vous assure pourtant que nous étions au même endroit. Si vous n’avez pas eu de retours d’informations, patience, leur langue se déliera (peut-être ?) au cours des journées à venir et vous obtiendrez une quantité d’informations très utiles du style :

  • X a mis un tee-shirt de couleur mauve, cela n’allait pas du tout avec son short vert !
  • Y a dit que Z avait entendu que W avait dit à Z que …
  • L’entraîneur _____________ est tellement beau ! (Chaque entraîneur présent lors du camp peut utiliser cet espace pour y inscrire son nom !).
  • Je veux toujours me coiffer comme la princesse Leia (Organa d’Alderaan).

Cependant, il se peut que votre fille appartienne à une troisième catégorie ! Il n’y a pas 2 heures qu’elle est de retour et elle n’a pas arrêté une seconde de vous saouler avec son bavardage incessant et intempestif. Vous n’en pouvez plus, mais comme vous êtes de bons parents, vous continuez à l’écouter en souriant, tandis qu’elle n’a pas encore remarqué la lueur qui brûle au fond de vos yeux globuleux et le tremblement de vos mains crispées sur les accoudoirs du fauteuil pour éviter de l’étrangler ! Mais, purée, qu’elle se taise, que je retrouve le silence de ces cinq derniers jours ! Rien à faire, que voulez-vous, c’est une fille !

Avant tout cela, il s’est passé un certain nombre de choses en ce vendredi 26 août. Si l’on remonte un peu le temps, il y a eu l’arrivée du car devant Henry-Dunant et les retrouvailles. Un grand moment d’émotion ! On se quitte, on se salue, on se fait des bisous et on écrase quelques larmes avant de s’éloigner dans le doux et agréable chuintement des valises à roulettes – sauf celle qui n’a plus qu’une roue (mais comment peut-on perdre une roue de valise à roulette ???). Il était environ 17h et c’était le moment parfait pour mettre le souk dans l’avenue Edmond-Vaucher (bonjour Josiane et Edouard !) et sa circulation automobile !

Il convient de relever ici qu’on a bien failli ne jamais y arriver, le chauffeur du car ayant reçu comme consigne de nous laisser à Vernier Village… heureusement, les encadrants l’ont aussi encadré et tout s’est bien terminé.

Comme il n’est pas aisé d’écrire en remontant dans le temps (sauf dans le film Memento, pour les connaisseurs…), reprenons la journée dès le début de la matinée, cela sera plus simple pour tout le monde. C’est vraiment une sale journée ! Elle commence très mal : il y a un nuage dans le ciel azur ! Certes, il est tout petit, mais qu’est-ce que c’est que ce binz ? Après, notre Président préféré (bon, on n’en n’a qu’un, mais c’est quand même le préféré) s’offusque, car sa confiture est trop liquide et que ses tartines ne sont pas parfaites. Et cela continue ! Pas de volley aujourd’hui ! Quoi ? Pas de volley !!! Aaarghhh, je meurs ! Mais qu’est-ce que c’est que ce binz II (Le retour de …). Hé non, pour la première fois, le petit peuple quitte la salle ! Il faut voir leurs premiers pas à l’extérieur, hésitantes, apeurées, les filles découvrent alors avec ravissement les arbres, le vent, le ciel et le soleil qui les aveugle tant qu’elles sont pratiquement obligées de fermer les yeux Deux d’entre elles n’arriveront même pas à ouvrir les yeux complètement !  Il y a un monde en dehors de la salle ! Emerveillé par ces visions paradisiaques, tout ce petit peuple embarque à bord d’un car (non, ce n’est pas une répétition en vue du voyage retour, et non, ce n’est pas la quatrième partie d’une soucoupe volante) pour un petit déplacement qui amène tout le groupe dans la forêt d’émeraude. Hé oui, ce matin, c’est Parcours aventure ou accrobranche ! Si les joueuses de l’équipe première ont pu le faire hier, il n’y a pas de raison que les joueuses de l’équipe première de demain ne puissent pas le faire aujourd’hui ! Vous suivez toujours ? Non, parce que normalement, après une phrase comme celle-là, on perd plusieurs lecteurs, alors on voulait juste s’assurer…

Après quelques explications et recommandations, les voilà qui s’égaient comme des moineaux sur les différents parcours. Trop bien pour les encadrants qui peuvent enfin aussi se reposer, alors que les arbres autour d’eux sont remplis de créatures qui grimpent, se balancent, font du vélo (véridique sur le parcours noir !), oscillent (parfois lamentablement), se dépatouillent dans des filets, glissent en tyrolienne au-dessus de l’étang …

Si parfois, vous en avez plein le dos de votre gamine, dites-vous qu’elle, elle en a eu plein les bras ! On a beau leur lancer des pommes de pins, elles ne sont pas mûres et ne tombent pas. Il a quand même fallu donner quelques balancements supplémentaires à 2 ou 3 Jane(s) qui ont voulu épater un quelconque jeune Tarzan local, mais qui se sont retrouvées fixées à leur liane à pendouiller lamentablement (hein, Clara ?) sans possibilité de sortir de cette situation délicate. Finalement, exceptionnellement, on ramène tout le monde, mais c’est la dernière fois !

C’est l’heure du repas et celle-ci est suivie du rangement des chambres. Mais qu’est-ce que c’est que ce binz III (La vengeance de  …). Comment vais-je pouvoir mettre tout mon maison close (note que les italiens disent casino, ce qui n’est pas mal non plus) dans ma valise ? Quoi, il faut défaire mon lit ? Où est l’esclave-maman qui doit s’occuper de ces tâches? Mais on finit par y arriver. Tout est possible avec de la volonté : à cœur vaillant, rien d’impossible !

En attendant l’heure du départ, les gentils organisateurs ont mis en place un certain nombre de petits jeux qui se déroulent dans la sueur, la bonne humeur, plus belle la vie tu meurs (sur France 3, bien entendu).

On relèvera pourtant que les jeux facétieux concocté par l’improbable paire Albi-Frioul (ils se reconnaîtront…) ont eu plusieurs effets secondaires intéressants :

  • on découvre en effet que certaines jeunettes ont un sérieux entraînement au lancer de la tatane, godillot, écrase-étron, babouche, ballerine, bateau, botte, brodequin, charentaise, cothurne, croquenot, escarpin, espadrille, galoche, godasse, grolle, mocassin, péniche, pataugas, patin, pompe, ribouis, sabot, sandale, savate, sorlot, soulier ou  spartiate, vu les distances ahurissantes parcourues en vol, mieux qu’un ballon au service d’ailleurs. Nous ne ferons dans ces colonnes aucune supposition sur comment elles ont pu acquérir de tels talents – enfin du moins, pas trop de suppositions… ;
  • on se rend compte qu’un jeu basé sur des ballons gonflables un jour de vent, c’est du grand n’importe quoi – ce qui ne nous a pas empêché d’avoir bien ri ;
  • que quand on est aveuglé par une écharpe, on ne voit effectivement pas où on va, malgré les cris des partenaires ;
  • qu’il ne faut jamais, mais alors au grand jamais, confier une planification complexe nécessitant un tableau Excel de 5 lignes et 5 colonnes à une personne ayant des problèmes de psychomotricité à résoudre tout le reste de l’année ;
  • que jamais de leur longue vie, les GO n’auraient pensé qu’il faille autant de temps pour poser 44 valises dans un local et aussi peu pour les en sortir…
  • que le score final n’a pas grande importance, absolument personne ne sachant en fin de compte quelle équipe a gagné.

 

Profitons de ce dernier message pour remercier chaleureusement les encadrants sur place (Julie, Jacqueline, Clara, Jean-Jacques, Marco, Georges, André, Nicolas, Denis, Ludovic, Anthony, Sébastien), l’équipe du centre (Côme et Francy, ainsi que la cuisine), Pierre qui a tout réservé en amont, et le comité du club qui a rendu ce 8e camp possible.

La dernière bonne nouvelle disponible est que les encadrants sont à priori partants pour le 9e camp en 2017… du 21 au 25 août 2017 !

 

Salutations terminales.

JJvD et AY